Ont rejoint l’atelier un magnifique poirier débité par un voisin pour laisser place à une nouvelle maison; un Olivier de Bohême qui a connu le même sort; des billes de Hêtre débusquées par un ami; un bois flotté (Peuplier) ramené lourdement de la plage par la Passe des sœurs longue de 1km. De futures sculptures en perspective.
Livraison Poirier et Olivier de Bohème Mai 2025Livraison Hêtre Hiver 2025
Retour de plage peuplier flotté juin 2025
Atelier-Galerie Philippe Ardy dans la Citadelle du Château d’Oléron
Je suis heureux de vous confirmer ma participation aux JNA 2025 les 13 et 14 septembre prochains auxquelles je participerai en ouvrant mon atelier avec la complicité d’anciens stagiaires et d’autres artistes ( Philippe Gaudet, Lucie Robier, Sandrine Baril-Chaille, Philippe le Saux,…) qui seront également présents pour dévoiler leurs travaux les plus récents et échanger avec les visiteur-se-s.
Ces journées seront l’occasion de dévoiler au public mon nouveau projet participatif « Sous le regard des arbres » avec une exposition d’Oeillarbres en intérieur (petits formats) et à l’extérieur (grands formats)
Une grande fête de l’art !
Ces « Journées nationales des artistes » des 13 et 14 septembre 2025, initiées par la Maison des Artistes, sont une occasion unique de créer, imaginer, organiser des rencontres avec le public, des performances, des ateliers…
Sous le parrainage du Ministère de la Culture et avec le soutien de l’Association des Maires de France et des présidents d’Intercommunalité (AMF), cet événement et sa plateforme d’inscription sera relayé dans toutes les villes et villages, afin de créer une dynamique artistique dans tous les territoires. Nous remercions chaleureusement l’AMF ainsi que tous les artistes et les autres partenaires qui s’associent à ce projet à des degrés divers.
Artistes, structures, collectivités, faites vivre vos territoires à travers l’art !
Rémy Aron Artiste peintre, Président de La Maison des Artistes
La motivation de ce projet est d’opérer une inversion du regard que nous portons sur la Forêt et le matériau Bois. A travers l’exposition d’Œillarbres découpés dans des troncs et des planches trouvés dans nos scieries, les arbres deviennent notre public. Nous ne visitons pas une exposition soumise à notre regard subjectif, ce sont les œuvres qui nous regardent objectivement.
En devenant des sujets esthétiques mis en valeur par l’artiste, ce sont eux désormais qui nous observent et nous interpellent, nous séduisent par leur beauté et nous interrogent avec leur fragilité. Ils nous remettent à notre place qui n’est pas au centre, mais concomitante à leur existence au sein de l’ensemble du vivant dans toute sa diversité qui permet la Vie sur Terre.
Ils nous intiment l’ordre et nous rappellent l’urgence de les respecter comme de vieux êtres sages qui ont mis des dizaines ou des centaines d’années à s’épanouir. Il est vraiment temps qu’ils s’insurgent contre leur saccage.
Le sauvage n’est pas le bois où l’on se perd à la tombée de la nuit ; il est celui ou celle qui utilise le bois comme un simple matériau à exploiter sans reconnaître son caractère sacré dans la chaîne du vivant et la beauté du monde. Les sauvages, ce sont nous que les Œillarbres ahuris regardent : nos sociétés humaines déboussolées.
Sans défense et sans haine, ils constatent notre naufrage en tant que civilisation soi-disant évoluée. Ils ne cessent de nous interroger sur le sort que nous leur réservons dans le monde moderne.
En Amazonie comme partout ailleurs, la déforestation s’accélère : cette folie des temps présents de surexploitation qui précipite l’effondrement de la biodiversité et rend prégnante la 6ème extinction.
Il nous faut regarder et comprendre le message des Œillarbres comme des parangons de notre survie…
Trois modes d’exposition du projet sont envisagés :
En forêt, dans un parc ou jardin remarquable : Dispersion de centaines d’Œillarbres à découvrir au cours d’une promenade ou un regroupement de ceux-ci de telle façon que le visiteur se retrouve immergé dans un atrium végétal peuplé de regards des arbres.
En intérieur :’Exposition d’une centaine d’Œillarbres au naturel, finement poncés et traités naturellement.
En extérieur dans l’espace public : Impression de photos des Œillarbres les plus frappantes. Exposition d’une vingtaine de panneaux de grande dimension
Philippe Gaudet en finition sur son nouveau projet le 28 février 2025
Ancien stagiaire de l’atelier, Philippe Gaudet, régulièrement de passage à l’atelier, poursuit son travail et finalise sa nouvelle création intitulée « La désillusion de l’Homme augmenté ». Cette sculpture est réalisée sur de l’Olivier de Bohème et fait une hauteur finale de 210 centimètres.
On le voit ici en plein travail de finition avec les phases de ponçage entre tous les interstices en grain 80, 120 puis 240 pour obtenir une surface parfaitement lisse au toucher et faire ressortir toute la structure du bois. ceci avant le traitement de l’œuvre à l’huile de lin et à la cire.