À propos
Autrefois Chargé de programme de développement en Asie pour les Nations Unies puis éditeur du magazine interculturel Caravane diffusé dans 130 pays ; aujourd’hui sculpteur sur bois, pierres et terres travaillant et résidant sur l’île d’Oléron.
Je m’inspire de la Nature: de l’argile de Puisaye et du Sahara, des pierres calcaires de Bourgogne, des marbres et serpentines récoltées dans les Alpes du sud, des bois trouvés dans les forêts et jardins que je traverse…
Je m’inspire des arts & cultures découverts à travers mes voyages, notamment en Asie mais également en Afrique et dans toute l’Europe.
Je m’inspire de ce voyage fascinant, parfois perturbant, de la vie d’un être sur la Terre dans notre époque troublée, partagé entre moults motifs d’indignation et maintes raisons d’espérer.



En image
Avec les mots
Être prêt à partir, à espérer et à aimer
Contempler le ciel la nuit, la tête en arrière, à s’en démettre le cou et se mêler aux étoiles. Donner un coup de pied dans la fourmilière de nos préjugés et de nos principes pour repartir à la conquête de notre capacité à penser.
Regarder, voir, toucher les sculptures de Philippe Ardy implique tout cela. Chaque pièce s’invite dans la poésie de l’engagement. On se surprend à voyager dans les empreintes des outils, sur les traces de la vie.
L’artiste aime l’humain et ses blessures, la matière et ses fragilités. Il joue sur le registre de la dérision, de la douceur et de la chair. La dérision du temps qui passe sur nos caprices d’enfants gâtés. La douceur des sens éveillés au delà des mots… Quand les courbes de ses corps défient le désir de paix.
Pour promener son regard, ses mains et ses émotions sur ses sculptures, il faut être prêt à partir, à espérer et à aimer.
Le lien existe entre la mémoire et l’univers béant de promesses, Philippe Ardy l’incorpore à coups de ciseaux au rythme de sa respiration. Comme un derviche tourneur, il tourne, et nous entraîne dans une ronde entre les sexes, entre la nature et l’Homme, l’engagement et l’humilité, la matière et l’énergie, le cerveau et l’âme.
Philippe Ardy nous met en scène. Ses sculptures sont notre public.
Muriel André, journaliste
La fraternité pour notre Planète
De pierre ou de bois, les sculptures de Philippe Ardy invitent à la caresse.
Au centre de la Grange du Prieuré à La Ferté Loupière, taillées dans un if calciné, deux mains retiennent une sphère de marbre. C’est L’avenir de l’homme, une image de la fraternité pour sauver notre planète…
Philippe Ardy nous fait voyager de terres lointaines en rencontres charnelles. Le sculpteur a écrit ces mots : « Je veux proclamer que l’art et la culture, de tous temps, ont offert un avenir au monde qui sait si bien se perdre. Tant de guerres et de misères dans un monde d’abondance me paraîtront toujours être une insulte pour l’esprit humain. ».
D’une œuvre à l’autre, on se promène entre courbes sensuelles et formes primitives, entre inspirations africaines et hommages à la nature. Les magnifiques Oiseaux d’Arz, taillés dans du poirier, tendent leurs silhouettes élancées vers le ciel.
Plus loin, on peut voir des images du travail réalisé par l’artiste lors d’une résidence à Timimoun dans le Sahara algérien : sable, lumière et sphères de terre cuites.
Trinkah Guerrah
Oeuvres réalisées
Essentiellement des rondes-bosses en bois de toute espèce (peuplier, tilleul, orme, chêne, poirier, noyer, Frêne, cèdre,cerisier, sequoia, cyprès lambert, pin maritime, acacia, etc.) mais aussi des visages ou personnages en calcaire, marbre ou serpentine, ainsi que des sculptures en terre cuite dans des fours à bois auto-construits.
Une installation de Land Art réalisée dans le Sahara algérien à Timimoun au cours d’une résidence de création de deux mois en 2006 :
réalisation de sphères en argile brut local cuites sur place dans un four à flammes renversées, disposées dans l’environnement désertique (palmeraie, sebkhra, grand erg occidental).
Sélection pour la Biennale internationale AMERS 2016 – Art & Nature sur Oléron sur le thème « Refuge » : Réalisation d’une « Sphère maritime » en bois d’échouage de 3,60 m de diamètre solidement amarrée à la pointe sud de l’île d’Oléron (plage de Gatseau face au pertuis de Maumusson). In situ du 1er Juillet au 18 Septembre 2016. Acquise par la Mairie du Château d’Oléron et exposée depuis sur les remparts de la Citadelle.
Création en 2019 du « Joueur de Planète », pierre de Lavoux, h : 1,70m, 1,2 tonne. Exposé en permanence sur le parvis de la Citadelle Vauban du Château d’Oléron.
Expositions et prix

« Les Sarabandes », Rouillac
« Un jardin, un artiste », Mauves sur Loire
Biennale internationale AMERS 2016 – Art & Nature sur Oléron Bastion Royal de la Citadelle du Château d’Oléron
Galerie L’Artsenal, Bayonne
Le Fournil, Moutiers en Puisaye
La chapelle d’Avigneau, Escamps
Galerie des créacteurs, Saint Sauveur en Puisaye
Journées des Métiers d’Art
Galerie Thuiller, Paris III
Galerie Chok’Art, Vermenton
L’Ocrerie, Auxerre
Maison des Fleurs, des Arts et de la Poésie, Dracy
« Art dans les cours et jardins », Saint Sauveur
Musée Colette, Saint Sauveur en Puisaye
2ème Biennale Intale de Sculpture Contemporaine, Nolay
La Grange du Prieuré, La Ferté Loupière
Résidence de création à Timimoun, Sahara algérien
Galerie Acanthe, La Ferté Loupière
Académie des Arts de Gournay sur Marne, 1er prix de sculpture, 2007